Pourquoi des journées de ramassage de déchets?

Selon l’Organisation des Nations Unis,  « chaque kilomètre d’océan contiendrait 120.000 morceaux de plastique flottants et certains endroits de nos océans concentrent six fois plus de plastique que de plancton ».

De plus, d’après l’association Surfrider Foundation, 6.400.000 tonnes de déchets sont déversés chaque année dans les mers et océans.

Ces déchets représentent un danger pour la faune aquatique qui les ingurgite. Leur présence perdure aussi de nombreuses années. Par exemple, le plastique met 400 ans à se dégrader dans le milieu marin. Ces ordures causent la perte chaque année d’un million d’oiseaux et de 100.000 mammifères environ dans le monde. Pourtant, les macrodéchets, ces déchets solides et visibles immergés ou flottants qui se déposent sur les plages, ne sont pas reconnus comme une pollution par la législation européenne. Ces objets sortis des systèmes de traitements de déchets conventionnels sont alors des orphelins apatrides (sans nationalité) qui ne dépendent plus d’aucune procédure imposée par la loi à leurs producteurs.

S’ils sont laissés dans la nature, certains déchets rejettent des substances toxiques dans le sol (piles, batteries, peintures, vernis, huiles …). Les effets des polluants  sont accentués par les eaux de pluie qui facilitent leur infiltration dans le sol. Dans tous les cas, tous constituent une  pollution visuelle, de longue durée. Peu de nos déchets sont biodégradables.

Voici les durées de vie de nos principaux déchets :

  • Une bouteille en verre. Durée : 4000 ans minimum
  • Une bouteille en plastique. Durée : entre 100 et 1000 ans
  • Un sac plastique. Durée : 400 ans minimum
  • Un chewing gum. Durée : 5 ans
  • Un mégot de cigarette. Durée : entre 2 et 15 ans
  • Une planche en bois. Durée : entre 13 et 15 ans
  • Un pneu. Durée : entre 500 et 1 000 ans (Source Ademe)

Les journées de ramassage sont des journées d’actions concrètes de nettoyage des sites. Le but est de ramasser les déchets laissés ou rejetés sur les plages ou plans d’eau. C’est l’occasion de se mobiliser personnellement pour la nature et de rallier un plus grand nombre. Ces journées permettent de réduire la pollution de l’eau, des sols et de protéger la faune domestique et sauvage !  Elles sont la possibilité de s’investir mais aussi de mener une réflexion commune avec les participants sur les actions envisageables pour remédier à ces pollutions. Ce sont aussi des actions de sensibilisation aux déchets, de prise de conscience de l’impact de nos déchets sur l’environnement.

4 réponses à Pourquoi des journées de ramassage de déchets?

  1. Nous luttons contre la pollution plastique des océans.
    A l’occasion, venez nous visiter et vous exprimer sur notre page!

  2. Hélène dit :

    Salut,

    Félicitation pour ce super projet! c’est génial ce que vous faites!
    J’avais juste une petite question: que faites-vous des déchets une fois ramassés? Car tous les pays ne sont pas équipés d’un bon système de traitement des déchets. Est-ce que vous communiquez vos actions auprès des collectivités locales pour les sensibiliser à ce grave problème que vous soulevez?
    Bonne route!
    Hélène

    • Maco dit :

      Salut Hélène
      merci beaucoup pour tes encouragements!
      Concernant les déchets, en Europe, il y a des ramassages effectués par les autorités locales quasiment partout donc il nous suffisait de les mettre dans des bennes.
      En Asie, c’est une autre histoire… Mis à part dans certaines grosses villes où des collectes de déchets sont organisées, il n’y a trop rien de prévu pour leur traitement. Donc chacun brûle ses déchets ou les dépose dans la nature…
      Nous avons pu à chaque fois déposer nos sacs auprès de personnes qui nous disaient pouvoir les brûler. On espère que ça a été fait même si ce n’est vraiment une solution adaptée! Le plastique est arrivé trop vite et en masse dans tous ces pays et la population est sans arrêt incitée à la consommation. Avant, ils jetaient leurs restes alimentaires ou autre dans la nature mais tout était naturel donc cela ne posait pas probleme. Ils font toujours la même chose mais désormais avec le plastique…
      Nous n’avons pas eu l’occasion de parler de notre projet avec des autorités locales et nous ne l’avons pas cherché. Nos actions sont ponctuelles et on compte plutôt sur la curiosité et le questionnement que cela peut induire chez les personnes qui nous aide ou seulement nous observe. On ne veut surtout pas arriver en « donneurs de leçon »!
      On est bien conscient que notre impact est minime. Mais on espère qu’il n’est pas inexistant, surtout auprès des écoles qui suivent le projet et pour toutes les personnes qui le font aussi. :)

      Merci pour ton message!

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