Bye bye Europe, lời chào Asie

Après avoir quittés la ville d’Istanbul et sa fourmilière humaine, nous voici dans un autre endroit du globe qui grouille de monde : Ha Noï.
Pour arriver dans la capitale vietnamienne, nous avons dû préalablement emballer nos vélos et effectuer quelques heures d’avion..
Pour tous ceux qui ont le projet de partir un jour voyager à vélo et de l’emporter dans un avion (et pour tout ceux que ça intéresse!), voici comment nous avons procédé pour protéger nos montures de la délicatesse des bagagistes des aéroports.

C’est un vrai casse-tête pour se décider entre l’option « gros carton qui cache tout » et l’option « on protège mais on laisse bien voir que c’est un vélo en espérant que les bagagistes bien sympas en prenne un minimum soin »! En ce qui nous concerne, après moultes hésitations, on a opté pour le second choix. Nous avons choisi cela surtout parce qu’on avait une dizaine de kilomètres à parcourir à vélo le matin du vol entre notre hôtel et l’aéroport. Et en roulant à contre-sens des grosses 4 voies qui y mènent, on s’est félicité de ce choix! La veille au soir, nous avons donc fait les boutiques et écumé les trottoirs à la recherche de cartons et emballages de tout genre. Nous avons également acheter du gros scotch (brun, mais une autre couleur va aussi!), des rouleaux d’essuies-tout et beaucoup de rouleaux de film plastique, genre film alimentaire. Le matin-même, de notre hôtel à l’aéroport, nous avons transporté les bouts de carton récoltés entre la selle et la sacoche arrière centrale du vélo de Nico (rack pack).

En ce qui concerne l’emballage, arrivés dans l’aéroport, nous avons trouvé un endroit tranquille avec suffisamment d’espace autour. Après avoir investi ce lieu et déposé toutes les sacoches des vélos, nous avons enlevé les pédales de chaque vélo, tourné les guidons et dégonflé les pneus. La selle et les guidons ont été fixes au plus bas.
Ensuite à l’aide des essuies-tout, du film alimentaire, du carton et du gros scotch, nous avons emballé les vélos… (c’est pas très écolo mais on a pas trouvé mieux..). Un morceau de carton entourait le pédalier et une partie de la roue arrière avec le moyeu interne. Le guidon et les éléments sensibles (freins, câbles…) était également bien protégé avec une bonne dose d’essuie-tout, puis film alimentaire et scotch.

En ce qui concerne les sacoches des vélos, elles ont toutes tenues dans des sacs « Tati » qui nous accompagnaient depuis le début du voyage dans le fond d’une sacoche. Les compagnies aériennes n’acceptent qu’un bagage en soute par personne, c’est pourquoi nous avons procédé ainsi.

Le coût du transport des vélos dépend de la compagnie aérienne. En ce qui concerne Malaysia Airlines il faut compter un surcoût de 75 euros par vélo ayant un poids supérieur à 15 kgs et inférieur à 30 kgs. Le prix est inférieur pour des vélos de 0 a 15 kgs. Si vous avez des vélos qui pèsent plus de 30 kilos, n’hésiter pas à le donner et à en récupérer un autre!!

Voici un aperçu des vélos et des bagages emballés :

Résultat : les vélos sont quasi nickels!! Pas d’égratignures ou de bobos irréversibles! L’emballage était certes légèrement abîmé par endroit mais globalement on est content. Seul le pneu arrière de Nico s’est retrouvé avec un trou et par conséquent la chambre à air à besoin d’une rustine…

Les parents de Marie nous attendaient à l’aéroport de Ha Noï. Nous venons de passer dix jours ensemble à visiter le nord du Vietnam (Sapa, Ha Long…) et découvrir ses paysages fantastiques! Les photos seront très bientôt disponibles. Ils sont repartis hier juste avant la fermeture de l’aéroport à cause du typhon Haiyan. Mais pas d’inquiétude, sa force avait grandement diminuée et il a finalement dévié sa trajectoire pour passer plutôt vers la baie de Ha Long. Ici, nous avons eu juste de la pluie et un peu de vent. Le soleil est vite réapparu!

Nous restons encore demain dans la capitale afin de mettre d’autres infos sur le site et nous reprendrons ensuite la route dans une direction pour l’instant incertaine..

A demain!^^