Une journée en Grèce…

Après notre nuit sur une plage, cachés de la route par des épineux, quelques pêcheurs sont là à notre réveil mais pas le soleil. Les nuages le cachent et il n’arrive pas à sortir. Après avoir tout remballé, nous commençons la journée par gravir un petit chemin de rocaille où nous sommes plus souvent à côté du vélo que dessus! Heureusement, ça n’est que sur deux kilomètres.. mais cela nous prendra tout de même quarante minutes!

Nous reprenons ensuite la route qui longe la côte jusqu’à Nea Podemos. Nous y faisons des courses pour la journée. Nous mangeons à côté du port, observés pas deux chats qui miaulent et mendient des miettes de notre repas. Ils obtiendront gain de cause à plusieurs reprises. On poursuit notre route, jalonnée de montées et descentes. On traverse la ville de Kavala et on continue jusqu’à Nea Kavali. Après une petite pause, nous nous demandons quelle sera la destination finale du jour. Nous nous apprêtons à repartir lorsqu’un homme, assis dans un bar,  nous demande de venir boire un café. Il est seul dans ce rade, tenu par une dame souriante. Il nous invite à sa table et nous propose de commander ce que nous voulons. Nous buvons un café frappé en discutant avec lui et la gérante. Lui est turc et elle albanaise. Tout deux travaillent ici. Il insistera pour nous offrir à manger et nous emmener en voiture à Istanbul. En effet, il justifie que ça n’est qu’à cinq heures de route en voiture! Nous déclinerons gentillement ses deux offres et reprenons notre chemin.

Nous roulons quelques kilomètres et faisons le plein d’eau à Pontolivado. Notre carte indique une petite route qui nous rapproche de la mer. Nous l’empruntons en espérant trouver un coin sympa pour la nuit. Nous arrivons sur une plage déserte mais envahie par des milliers de moustiques. Les endroits potentiels pour poser notre campement sont peu nombreux car la végétation est peu dense. Un homme arrive alors vers nous en quad. Il parle peu anglais mais comprend ce que nous cherchons. Il nous invite à le suivre en nous disant qu’il y a moins de moustiques un peu plus loin. Arrivés devant sa caravane, il nous présente son amie qui parle anglais. Elle nous propose de mettre notre tente dans la cahute voisine, qui est vide à cette période de l’année. L’été, la plage est pleine de monde qui squatte des cabanes faites de briques et de broques ou des caravanes. Aujourd’hui, ils ne sont plus que deux. Nous parvenons à accrocher la tente tant bien que mal à divers endroits dans la cabane grâce à des ficelles. Cela tiendra bien pour la nuit… à moins que le vent nous fasse tomber le toit sur la tête! C’est le premier squat que nous squattons!

(une photo du squat et la fin des photos de la Grèce sont désormais dispo! A bientôt.. sur la route  ou ailleurs!)