Une journée en Croatie

Départ du campement vers dix heures. Nous longeons la mer jusqu’à la ville de Rab pendant huit kilomètres. En chemin, nous remplissons nos gourdes et notre poche à eau de trois litres à une petite fontaine repérée la veille. A Rab, nous nous posons à la terrasse d’un café et demandons à brancher notre ordinateur. Nous attendons ensuite un bateau pour l’île de Pag.

Nous sommes sept et nos deux vélos à prendre le large sur un petit rafiot. Arrivés dans le port de Lun, nous entamons la remontée de l’île en voyant un panneau indiquant une côte à 20%… Ouf !!! Ça commence sec ! Nous montons pendant deux ou trois bornes avant de nous poser devant une petite église pour manger. Après le déjeuner, on se met en quête d’un point d’eau autour de l’église et du cimetière à côté. Malheureusement, les recherches restent vaines. On continue notre route et on commence à découvrir Pag. Nous pédalons sur une route qui traverse l’île sur toute sa longueur. De l’endroit où nous sommes, nous pouvons apercevoir à l’Est un bras de mer et le continent avec des montagnes qui frôlent les deux milles mètres. A l’Ouest, on voit l’Adriatique et une multitude d’îles plus ou moins proches et grandes. Pag a également un côté lunaire sur certaines façades soufflées par le vent.

Nous roulons et nous nous apercevons que nous pouvons emprunter une petite route non goudronnée qui longe la rive Est au bord de la mer. On s’y risque… Google Map semble montrer que ce chemin mène jusqu’à la ville de Pag. Nous ne sommes pas déçus car les paysages sont magnifiques et la route praticable !

Vers 16-17 heures, nous longeons une forêt qui surplombe la mer et certains coins paraissent idéaux pour camper. Il nous faut juste trouver de l’eau pour passer la nuit. On fait à peine 500 mètres et on tombe sur un « bar chez l’habitant ». On goûte au White Coffee* et on file dans les toilettes pour remplir notre poche à eau de dix litres. Ensuite, demi-tour direction la forêt. On s’enfonce dedans et on trouve une petite place parfaite pour notre campement. Même ici il y a des déchets… En nous promenant autour du bivouac, nous découvrons une crique inoccupée à cette heure-ci (environ 17h50). Nous nous baignons (évidemment!) dans une eau limpide et pas si froide, cadre fabuleux. Puis nous remontons au camp pour se laver et faire à manger. La forêt est très belle aussi ! Elle semble naturelle (?!) et est pleine de chênes aux troncs courbés et aux feuillages touffus. Elle paraît enchantée. Après un bon repas composé de pâtes lyophilisées agrémentées de steaks hachés, nous rentrons nous reposer dans notre « maison ».

* On n’est pas sûr de la recette alors cherchez sur internet!